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La conjuration des imbéciles - John Kennedy Toole

5 Décembre 2011 , Rédigé par Antoine Minjoulat-Rey Publié dans #Divers

Bonjour, 

Je vais vous plonger maintenant dans le monde étonnant de John Kennedy Toole et son roman "La conjuration des imbéciles".

 

http://www.deslivres.com/images/products/image/La-conjuration-des-imbeciles.gif

 

John Kennedy Toole, né en 1937 à la Nouvelle-Orléans, est un écrivain américain qui publia deux œuvres : « La conjuration des imbéciles » et « La bible de néon ». Il se suicida à l’âge de 31 ans suite à une dépression provoquée par le refus des maisons d’édition de publier ses livres. Ses écrits seront publiés à titre posthume grâce au courage de sa mère et « La conjuration des imbéciles » se verra attribué le titre Pulitzer en 1981.


Au début du roman il est difficile de s’immerger dans le livre à cause du style très étonnant. Ce style est dû aux paroles d’Ignatius qui se veulent très compliquées afin de donner l’impression d’échanger avec un géni. Le fait qu’il y a également de nombreuses histoires initialement peu liées n’aide pas énormément à la compréhension du livre. Mais pourtant j’ai adoré ce livre et je le considère comme l’un des mes préférés avec « Le joueur d’échec » de Stephen Zweig. Assez parlé, voici le résumé.


http://www.rowthree.com/wp-content/uploads/2011/10/Dunces_Rumours.jpg

 

Ce roman décrit les péripéties de plusieurs individus, qui à priori n’ont rien en commun. Au fil du récit on découvre que ces derniers ont tous un lien plus ou moins fort avec Ignatius J.Reilly. Ignatius est un jeune trentenaire intelligent, réactionnaire et doté d’une logique propre à lui-même. Ces connaissances lui permettent d’afficher une arrogance sans limite. Malheureusement pour lui, il se trouve, qu’il estime être un géni incompris par ses proches (c’est à dire sa mère, son père étant décédé, il n’a pas d’ami, mis à part une jeune demoiselle habitant  New York, ayant un comportement tout aussi étrange que celui du héro.)


Ignatius se considérait certes un géni mais il préférait passer son temps à regarder la télévision et à s’engraisser. Le physique d’Ignatius est très impressionnant, de même que son look vestimentaire. Ces deux attributs mis en commun font de lui un être incomparable avec une silhouette très inquiétante. Après une altercation avec un policier (l’agent Manusco), il s’enfuit avec sa mère en voiture. Quelques minutes plus tard, sa mère a un accident provoquant des dégâts considérables. Ne possédant pratiquement rien, ils ne peuvent rembourser les dégâts. De ce fait, Ignatius se voit dans l’obligation de chercher un travail… Enfin !


La recherche de travail est compliquée puisque Ignatius n’a pas l’intention de réaliser quelques effort que ce soit, tant au plan physique (il est souffrant d’une maladie imaginaire), qu’au plan intellectuel. Après plusieurs essais, il trouve néanmoins un emploi dans l’entreprise des « Pantalons Levy », dirigée par Mr. Levy fils. En réalité, il se désintéresse totalement de son entreprise, et préfère jouir de ses privilèges matériels, en dilapidant sa fortune. Durant sa période au « Pantalon Levy », nous ferons la connaissance de Mme Levy (qui déteste son mari, et qui se sert de ses filles comme chantage perpétuel), de Miss Trexy (la protégée de Mme Levy, cette dernière cherchant toujours des occupations.), et du reste des employés, c'est-à-dire les ouvriers. Ignatius, après avoir charmé Mr. Martinez, le gérant de l’usine, décide de mener un coup d’état avec les ouvriers. Ce coup d’état aboutit au renvoi naturel d’Ignatius.

 

Simultanément, on suit les correspondances d’Ignaitus avec son amie New-yorkaise avec des lettres de plus en plus méchantes, des deux cotés. On observe également ses péripéties avec sa mère, qu’il considère comme alcoolique. Les autres histoires relatent de la vie d’un bar dirigé par une dictatrice impitoyable, Miss Lee, faisant travaillant un noir comme balayeur (évidemment sous payé), et une serveuse comme danseuse. La mère se lie d’amitié avec l’agent de police Manusco, une femme fan de bowling, et tombe amoureuse du vieux communiste qui s’était opposé à Manusco lors du premier jour. Tout cela déplait décidemment à Ignatius.

 

Le second emploi de Mr. Reilly Junior, est vendeur de saucisse, ce qui a pour effet de provoquer une encore plus grande tristesse à sa mère, qui avait dépensé tous ses sous pour les études de son fils. Ignatius se fait tout de même menacé de renvoi, à cause de sa fainéantise. Au cours de l’une de ses tournées, il va rencontrer un jeune homo, avec qui il va vouloir créer un parti politique. Evidemment, cette tentative se voue à l’échec.

 http://www.decoboutik.com/224-thickbox/bonhomme-fumeur-brule-encens-vendeur-de-sauciss.jpg

 

A la fin du livre, après encore de nombreuses péripéties, toutes plus stupides les unes que les autres, la mère Reilly veut faire enfermer son fils dans un asile (idée proposée par ses nouveaux amis.) Ignatius prend la fuite avec son amie de New York, qui était venue a la Nouvelle Orléans pour sauver Ignatius. Pendant ce temps la, Jones, avec l’aide de Manusco démantèle un trafic de photos pornographiques imaginé par Miss Lee et un complice. Ainsi le sergent peut sortir du ridicule qui le couvre durant tout le livre. Jones (le balayeur) peut également abandonner son ancien emploi, sans pour autant se faire arrêter pour vagabondage. Mr. Levy décide de restructurer ses entreprises en bermuda Levy, et parle avec force à sa femme.

Bonne lecture et à bientôt !

Antoine 

 

 

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